publié 2021-08-10 par
Norlan Echevarria
Le dossier des Savoir-faire des Maîtres du Rhum léger a été présenté à l’UNESCO pour sa possible inscription sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
L’inscription marquera une nouvelle étape dans la diffusion des valeurs traditionnelles de la culture du rhum à Cuba, ses bonnes pratiques dans les espaces culturels et sa relation avec d’autres manifestations de la culture populaire traditionnelle.
Les Maîtres du rhum léger travaillent dans les usines de rhum de Cuba (distilleries, chais de vieillissement naturel, salles de mixage), et jouent un rôle dans ces processus successifs de la création combinant la tradition et l’innovation, associés à la fabrication de cette boisson spiritueuse traditionnelle dérivée de la production du sucre de canne.
À partir de 1862, une succession ininterrompue des savoirs des Maîtres du rhum cubain, dont l’expression la plus tangible se trouve dans les caves de vieillissement où les générations successives laissent leur empreinte sur les eaux-de-vie et les rhums déposés dans les fûts de chêne.
Les Maîtres servent aussi de pont culturel entre les marques, les régions du pays et du monde et plaident pour une consommation responsable dans la société.
Les savoir-faire des Maîtres rhumiers, ainsi que les espaces industriels où le processus de transmission de ces connaissances a lieu, ont été déclarés Patrimoine culturel de la nation en 2016.